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Comment s’organise la désinfection des bus dans les dépôts TADAO ?

Les équipes techniques ont dû trouver des solutions dans l'urgence, innovantes et... durables !

Les usagers qui empruntent le réseau TADAO s’imaginent mal la logistique nécessaire pour faire en sorte que les bus répondent aux conditions d’hygiène requises pour assurer la sécurité à bord. Parallèlement aux multiples efforts de signalétique déployés à l’intérieur des véhicules (affiches, messages sonores et visuels, films plastiques, protections diverses, etc.), sans oublier l’information visible sur les quais et autres stations,  TADAO fait procéder à l’installation de kits de gel hydro-alcoolique. Cette installation prend du temps car elle ne peut se faire que lorsque les bus ne sont pas opérationnels.

Toute cette organisation est difficile à mettre en œuvre car elle vient s’ajouter aux opérations classiques et nombreuses, à savoir la maintenance quotidienne du parc TADAO (assistance technique, nettoyage, vérifications, etc).

Frédéric Devaux, directeur du département technique, supervise ces aspects spécifiques à la désinfection des bus. Ce point constitue la priorité absolue au vu du nombre de personnes qui peuvent se croiser et du nombre de conducteurs qui se succèdent plusieurs fois par jour au volant. Il explique comment les choses se passent dans la pratique : « Avant l’épidémie du coronavirus, les bus étaient nettoyés une fois par jour, après leur retour au dépôt. Là, ce n’était plus possible de procéder de la même manière. Désormais, après chaque rotation d’un conducteur, une opération de nettoyage supplémentaire est engagée. Une période très courte, d’environ un quart d’heure, est « libre » entre deux prises en main. Cela permet aux personnels de la société de nettoyage de s’occuper du poste du conducteur en premier lieu et d’une petite partie de l’intérieur. Évidemment, les rituels de nettoyage quotidiens restent en place. »

Pour arriver à ce résultat, la société prestataire de service met aujourd’hui à disposition vingt-cinq agents contre vingt avant la crise. Les temps d’intervention ont évolué eux aussi. Auparavant, ils étaient compris entre 18h et 23h30. Désormais, la plage horaire s’étale entre 8h et minuit !

« Depuis le 18 mai, date de la reprise progressive du service, on compte environ cinq rotations de conducteurs dans la journée. C’est à chaque fois une course contre la montre qui est engagée avant que le bus puisse reprendre son service dans un bon timing. »  Quant au nettoyage préventif spécifique, il se fait à base de produits virucides avec un effort particulier consenti sur les endroits les plus sensibles. D’autres mesures accompagnent ces dispositifs.

Ainsi, comme évoqué plus haut, la pose des gels hydro-alcoolique est en cours. C’est une société de Calonne-Ricouart – Cancel – qui procède à l’installation d’environ 1 000 bidons (visibles à hauteur d’épaule). Les bus TADAO ainsi que les bus affrétés bénéficient du même dispositif. Mine de rien, cela représente une quantité hebdomadaire nécessaire d’environ d’1m 3 de gel. Au sein des équipes TADAO, on espère simplement qu’il n’y aura pas de problèmes de gaspillage.

« Toutes les actions engagées le seront au moins jusqu’au mois de septembre, continue Frédéric Devaux, mais nous serons vigilants en fonction de la législation qui pourrait très bien évoluer dans les mois à venir. Ce que nous faisons aussi, c’est anticiper au maximum ce qui peut l’être. Cette crise nous oblige à penser notre fonctionnement autrement. C’est une remise en question permanente. »

 

 

Juste après le service, pas de temps à perdre… le personnel qui assure la désinfection monte immédiatement à bord.  Le temps est compté.Le temps est compté.

Les informations trafic/réseau sont disponibles sur le site TADAO.

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